Cher Jacques S.,
Non content de déclamer l'hiver dernier qu'un homme accompli n'est rien sans une Rolex... -d'ailleurs,
vous m'en direz tant, mon père a reçu en obole une Breitling à son
cinquantenaire, entrera-t-il au Panthéon des
pétés-de-thunes-qui-ne-voient-pas-plus-loin-que-le-cadran-de-leur-montre
? - vous affirmez désormais que, je cite, le Net est une saloperie !
Certes. De l'information de toute sorte, de la plus utile à la plus
futile en passant par la plus débile circule sur Internet. Certes.
C'est un moyen d'expression tout à fait hors du commun également. Vous
évoquez l'intox. L'Internet nous offre, à nous pauvre hères qui nous
baladons flik-flak et swatch au poignet, une possibilité de nous
exprimer et montrer le vrai comportement des personnes publiques.
Une personne qui choisit d'entrer dans la sphère publique sait
qu'elle sera soumise au regard de tous, à elle de gérer son
image et d'être consciente qu'elle sera tôt ou tard la
cible de certains.
Ce que vous reniez en parlant d'intox et de saloperie, c'est le droit
d'expression de chacun. Ce que vous pronez ici à mon sens, c'est la
censure. Les journaux télévisés et papiers nous montraient jusqu'alors les informations "lisses". Avec le net, c'est plus
transparent : Un "casse-toi pauvre con" directement posté sur YouTube ! Un
doigt d'honneur en exclusivité sur Twitter !
Je ne sais pas si ce sont des infos pertinentes, mais au moins, ça rapproche le politique du citoyen (Eh, lui aussi il dit merde !)
'Lie